Détermination du signe optique : Cristaux uniaxes

Cas d'une section perpendiculaire à l'axe optique (section constamment éteinte)

Dans le cas d'un cristal uniaxe, deux situations se produisent. S'il s'agit d'un uniaxe positif, la section cyclique est selon \(N_p\) (la forme est celle d'un cigare) : chaque section sera donc toujours \(N_p-N'_g\). S'il s'agit d'un uniaxe négatif, la section cyclique est selon \(N_g\) (la forme est celle d'une sphère aplatie) : chaque section cyclique est du type \(N_p-N'_g\).

Pour déterminer le signe optique, on va utiliser une lame auxiliaire. On va superposer l'ellipse de chaque rayon du cône avec l'ellipse de la lame. Selon le secteur, on va superposer les grands axes-petits axes (on augmente la teinte de biréfringence) ou on superpose le grand axe de l'un avec le petit axe de l'autre (on baisse la teinte de biréfringence). Dans ce dernier cas, deux cas se présentent :

  • si on met une lame quart d'onde, on va pouvoir compenser dans certains points l'ellipse des rayons avec l'ellipse de la lame quart d'one. Le résultat est alors une zone sombre. Le signe optique du minéral sera déterminé à partir de la localisation des tâches noires dans les secteurs ;

  • si on met une lame teinte sensible, les parties noires de la croix prennent la teinte sensible. Dans les secteurs faiblement réfringents, la teinte prise est proche de la teinte sensible : bleue (teinte supérieure : superposition des \(N'_g\)) ou rouge (inférieure : superposition du \(N'_g\) et du \(N'_p\)).

Cas d'un uniaxe positif

Cas d'un uniaxe négatif

Résumé

Cas d'une section non perpendiculaire à l'axe optique (section non éteinte)

Le principe est exactement pareil sauf que la croix n'est pas centrée.

En tournant la platine, on observera la rotation de la croix autour du centre de la platine.

Figure d'axe pour un uniaxe excentré (© Michel Dubois)
(© Michel Dubois)